IA ET HALLUCINATIONS

 

 

Rappel : Cette série d’articles consacrés à l’IA concerne plus spécifiquement le domaine de la traduction et les traductions réalisées grâce à l’IA.

Vous avez tous très certainement déjà entendu parler des hallucinations de l’IA.

Que sont-elles ? À quoi sont-elles dues ? Pourquoi surgissent-elles soudain, au beau milieu d’un texte traduit dont la rédaction semble par ailleurs de qualité ? Comment les éviter ? 

L’IA affirme en effet avec assurance de véritables absurdités. Certaines sont flagrantes pour tous, d’autres seulement pour les « initiés ». Et c’est bien pour cela qu’une utilisation confiante mais non consciente de l’IA est dangereuse.

Qu'est-ce qu'une hallucination de l'IA en traduction ?

 

Il est maintenant devenu très facile de demander à la machine de traduire un texte que nous ne comprenons pas. DeepL, ChatGPT ou toute autre plateforme de traduction nous permettra de recevoir quasi-immédiatement une traduction dans notre langue. C’est magique – ou presque !

Il arrive malheureusement que la machine nous fournisse un résultat suspect. Parfois, la syntaxe n’est pas optimale, mais l’on parvient tout de même à comprendre le sens général du texte.

Parfois, le résultat de la traduction est sans aucun doute une absurdité.

 

Le tableau ci-dessous vous donne un petit aperçu d’hallucinations que peuvent fournir l’IA si vous lui demandez de traduire un texte. Et vous pouvez me croire sur parole, j’aurais pu vous en fournir bien davantage.

 

Si le français est votre langue maternelle, vous avez certainement tiqué (voire bien ri) à la lecture de certaines traductions de l’IA. Simple doute, intuition, voire absurdité flagrante, votre cerveau a lancé l’alerte. 

Mais si le français était pour vous une langue étrangère, avouez-le : peut-être n’y auriez-vous vu que du feu…

 

 

Voici ce qu’il fallait comprendre :

Le résultat proposé par une traductrice professionnelle humaine est un plus cohérent, n’est-ce pas ?

Les raisons des hallucinations

Alors, comment expliquer ces hallucinations ? Pour traduire, l’IA se sert d’un immense corpus de traductions existantes (un ensemble de textes précédemment traduits, langues sources et cibles en parallèle). Malheureusement, dans certains cas, l’occurrence soumise n’y figure pas, elle est tout simplement absente : terme récent, concept innovant, expression spécifique à un domaine, terminologie pointue… voire une erreur dans le texte fourni. Ne trouvant pas de solution « toute faite », l’IA doit donc déduire, « inventer » une traduction sur la base du contexte (les autres mots présents dans la phrase, le domaine général du texte…). À cet effet, elle va rechercher dans sa base de données un maximum de phrases quasiment similaires (à une lettre près, voire à un mot près…) et effectuera son choix sur une base statistique. Là est tout le problème : ce n’est pas parce qu’en France, 3 traducteurs sur 4 sont des femmes que des hommes ne peuvent pas exercer ce métier. Vous voyez la différence entre les statistiques et la réalité ?

Différences avec le traducteur humain

Lorsqu’un traducteur humain se retrouve bloqué avec un terme qu’il ne trouve dans aucun dictionnaire ou encyclopédie, il recourt à différentes tactiques. Il pourra par exemple :
Effectuer de multiples recherches sur Internet, à partir de mots-clés, en variant les techniques d’investigation ;

Douter du texte fourni : le terme inconnu peut contenir une faute de frappe, un bout de phrase pourrait avoir été oublié ;
Interroger un autre humain (spécialiste du secteur, collègue traducteur, connaissance) ;
Demander des précisions au donneur d’ordre. Après tout, c’est son domaine, il est souvent le mieux placé pour avoir les clés.

Bref, le traducteur se sert de ses neurones et s’arme d’ingéniosité. L’IA n’a elle aucune possibilité d’effectuer toutes ces vérifications, interrogations et recherches. 


Voilà pourquoi nous risquons tous d’être confrontés un jour ou l’autre à une « traduction hallucinatoire » – ou hallucinante. Toute la question est de savoir si nous nous en rendrons compte ou pas. Voulez-vous risquer de mettre en jeu la crédibilité de votre entreprise ?


Pour finir, je mentionnerai ici une citation de Jean Piaget, psychologue, biologiste et épistémologue suisse, qui avait en son temps beaucoup étudié l’intelligence humaine et la façon dont elle se construit :

« L’intelligence ce n’est pas ce que l’on sait, mais ce que l’on fait quand on ne sait pas. » 

 

Toujours convaincu que l’IA est intelligente ? 

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Muriel Muller

 

 

 

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